Читаем Переписка 1826-1837 полностью

Я восхищаюсь заранее, когда воображу, как закипят труды мои в Киеве. Там я выгружу из-под спуда многие вещи, из которых я не все еще читал вам. Там кончу я Историю Украйны и юга России и напишу Всеобщую историю, которой, в настоящем виде ее, до сих пор к сожалению не только на Руси, но даже и в Европе, нет. А сколько соберу там [919] преданий, поверьев, песен и проч.! Кстати ко мне пишет Максимович, что он хочет оставить Московский университет и ехать в Киевский. Ему вреден климат. Это хорошо. Я его люблю. У него в Естественной истории есть много хорошего, по крайней мере ничего похожего на [бестолковую] галиматью Надеждина. Если бы Погодин не обзавелся домом я бы уговорил его проситься в Киев. Как занимательными можно сделать [920] университетские записки; сколько можно поместить подробностей совершенно новых о самом крае! Порадуйтесь находке: я достал летопись без конца, без начала, об Украйне, писанную [в конце] по всем признакам в конце XVII-го века. Теперь покаместь до свиданья! Как только мне будет лучше, я явлюсь к вам.

Вечно Ваш Гоголь.

Адрес: Его высокоблагородию Александру Сергеевичу Пушкину Против Пантилемона в доме Оливио.

868. Е. К. Воронцова — Пушкину. 26 декабря 1833 г. Одесса.

Monsieur.

Je ne sais vraiment si je puis vous écrire et si ma lettre sera accueillie avec un sourire, ou bien avec cet air d'ennui, qui dès les premiers mots fait chercher au bout de la page le nom de l'importun. — Je crains ce mouvement de curiosité et d'indifférence, très juste certainement, mais qui me serait pénible, je l'avoue, par la raison toute simple, que nul ne sait se rendre justice. — N'importe, le motif qui me fait agir n'est point personnel c'est un bienfait que je réclame pour d'autres et à ce titre je me sens le courage de vous importuner, et vous avez déjà, je n'en doute pas celui de m'écouter. — L'extrême misère qui désole nos Provinces et cette ville que vous avez habitée et qu sera rattachée à l'Histoire par votre nom, a montre dans son jour la charité de ses habitants. — Une société s'est chargée de veiller à l'accomplissement du noble but pour lequel de généreux sacrifices ont été faits. Dieu bénit le zèle public, beaucoup de larmes ont été essuyées, beaucoup de misère soulagée; mais il faut poursuivre la tâche, et afin d'alonger les moyens de secours la Société ne cesse d'éveiller la curiosité et d'utiliser les plaisirs. — Une pensée littéraire a été entre autre jettée en avant; cette pensée a pris de la consistence par l'empressement qu'on a mis à la développer, à la soutenir. — Un Almanach au profit des pauvres a mérité l'approbation des personnes influentes par leur propre secours ou par celui de leurs amis. Le programme de cet Almanach que je prends la liberté de vous envoyer, [921]

vous dira, Monsieur, comment il sera composé. — Lorsque tant de personnes appellent maintenant l'attention de nos hautes renommées littéraires pour rendre plus riche le Подарок Бедным, comment aurais-je pu ne pas revendiquer le souvenir que vous avez peut-être conservé encore de nos anciens rapports d'amitié et ne pas [revendiquer] vous demander au nom de ce souvenir, l'appui et la protection que donnera à notre Glaneuse votre puissant talent. — Veuillez donc ne pas m'en vouloir trop et si j'ai besoin de plaider ma cause, dites-vous, je vous en prie, pour excuser mon importunité et mon retour au passé, que la mémoire est la richesse de la Vieillesse et que Votre ancienne connaissance attache un grand prix à sa richesse.

Agréez, Monsieur, mes compliments les plus empressés.

E. Wibelman [?].

Odessa le 26 Décembre 1833.

Devant faire bientôt un voyage à Kioff je vous supplie (si vous m'honorez d'une réponse) d'envoyer Votre lettre et l'aumône que vous accorderez aux pauvres d'Odessa, par Votre libraire Smirdin à Madame Zontag

(Анна Петровна) avec laquelle il est en correspondance. —

Je profite de cette circonstance pour vous dire que mes recherches pour avoir le manuscrit* du C-te Jean Potocki ont été vaines. Vous jugez bien, Monsieur, que je me suis adressée à la source. La famille ne le possède pas; il est probable que, le C-te J.[ean] P.[otocki] ayant terminé sa vie seul dans une campagne, ses manuscrits ont été perdus par négligence. — [922]

* des trois pendus. [923]

869. M. И. Калашников — Пушкину. 20-е числа декабря 1833 г. Болдино. [924]

Милостивый государь Александр Сергеивич

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