Pourquoi m’avez-vous offensé, chère tante? Vous commencez, votre lettre1
par me dire, que probablement vos lettres m’ennuient; puisqu’il y a si longtems, que je ne vous ai écrit. Est-ce que il ne peut y avoir, que cette seule raison, qui puisse m’avoir empêché de vous écrire? — Si vous choisissez celle-là, c’est que probablement vous ne croyez pas un mot de ce que je vous écris et que vous me prenez pour un hypocrite, qui fait parade des sentiments qu’ il n’a pas. — Je n’ai pas mérité cette défiance de votre part. — Si je ne puis vous expliquer toutes les causes de mes actions, comme je l’aurais fait dans la conversation, il ne faut pas s’en prendre à moi, mais à notre séparation. Je crois, chère tante, que la poste n’est pas le meilleur moyen pour rendre la separation moins pénible; mais c’est la confiance mutuelle; et vous n’en avez pas en moi. — Depuis que je vous ai quitté, jamais le moindre doute sur vos sentiments pour moi,., n’est venu me troubler; mais vous, chère tante, vous doutez de moi et vous ne sauriez croire combien cela me fait de peine. — Au reste—je radotte — ai-je le droit de douter de vos sentiments? Vous les avez prouvé par toute une vie d’amour et» de constance; tandis que moi, qu’ai-je fait pour cela? Je vous ai donné des chagrins, j’ai méprisé vos conseils, je n’ai pas su aprecier votre amour. — Oui, vous avez le droit de me croire hypocrite et menteur; mais vous n’avez pas raison de le- faire. —Ne rien cacher de ma conduite, quelle qu’elle soit et à qui
Je vais donc tâcher de vous expliquer ce qui vous semble embrouillé dans l’affaire de mon service et aussi les raisons pourquoi je ne l’ai pas fait plutôt. — Я писалъ вамъ изъ Тифлиса,2
что отставка моя была еще не получена, но что несмотря на это я надѣлъ мундиръ и отправляюсь въ батарею. Вотъ какъ это устроилъ Генералъ Вольфъ.3 Онъ приказалъ написать бумагу въ батарею, въ которой было сказано, что