J’ai lu ce matin
Hier, en revenant de chez Mr. Ostolopoff, j ’ai pass'e expr`es dans la rue de Sellerie pour me donner le plaisir de battre encore de mes pieds le m^eme pav'e par lequel j’allais et revenais chez elle. Il me semblait que je venais de sa maison au beau milieu du mois d’avril, lorsque j’ai eu encore la t^ete remplie des r^eves d’un bonheur imaginaire, je ne sais quel contentement se r'epandit subitement dans mon ^ame `a cette seule id'ee; mais bient^ot je suis descendu des nues et j’ai soupir'e en pensant `a la triste r'ealit'e qui m’est rest'ee en partage.