У Доны Sol [306]
был я вчера; писем твоих у ней здесь нет; она не намерена их сжечь et vous accuse de fatuité [307]. Дело в том, что она чрезвычайно мила, умна и в лицах представляет генеральшу Ламбер и камер-лакея немца — в совершенстве. Твое рассуждение о пословице русской не пропадет. К числу благороднейших принадлежит и сия: за тычком не угонишься, т. е. не хлопочи о полученном тычке. Кстати о тычке: читал ли ты в «Телескопе» статью Феофилакта Косичкина? Прости, кланяюсь тебе и твоим. Вчера Дона Соль получила при мне и Жуковском письмо от своего брата; он от имени Катерины Андреевны спрашивает у Жуковского его мнения: приезжать ли ей в Петербург или оставаться в Москве. Жуковский сказал, что если б он имел сто языков, то все бы они заговорили: приезжайте к нам, к нам, к нам. Себялюбие в сторону, я точно того же мнения: холера в Петербурге прекратилась, а у вас опять начинается. Экие времена! Варшава должна была быть взята 25 или 26; но еще известия нет.445. П. И. МИЛЛЕРУ
Около (не ранее) 4 сентября 1831 г. в Царском Селе.
Очень благодарен вам, любезный Миллер, за статью Феофилакта Косичкина, я уже ее видел. Благодарю вас сердечно и за известие о взятии Варшавы. Поздравляю вас и весь мой Лицей. Преданный вам Пращур.
446. П. А. ОСИПОВОЙ
11 сентября 1831 г.
Из Царского Села в Тригорское.
Merci bien, Madame, pour la peine que vous vous donnez — de traiter avec les châtelains de Savkino. S’il y en a un de trop opiniâtre, n’y aurait-il pas moyen de s’arranger avec les deux autres en le laissant de côté? Au reste, rien ne presse: de nouvelles occupations vont me retenir à Pétersbourg au moins deux ou trois ans. J’en suis fâché: j’espérais les passer près de Trigorsk.
Ma femme vous est bien reconnaissante des lignes que vous avez bien voulu lui adresser. C’est une très bonne enfant, et qui est prête à vous aimer de tout son cœur.
Je ne vous parle pas de la prise de Varsovie. Vous jugez avec quel enthousiasme nous l’avons apprise, après 9 mois de désastre. Que dira l’Europe? voilà la question qui nous occupe.
Le choléra a fini ses ravages à Pétersbourg, mais il va faire sa tournée en province. Prenez bien garde, Madame. Vos maux d’estomac me font trembler. N’oubliez pas qu’on traite le choléra comme un simple empoisonnement: du lait et de l’huile — et gardez-vous de prendre du froid.
Adieu, Madame — daignez croire à mon respect et mon sincère attachement. Mes hommages à toute votre famille.
447. А. О. РОССЕТ
Середина (после 10) сентября 1831 г.
В Царском Селе.
Quoique vous connaissiez déjà ces vers, comme je viens d’en envoyer un exemplaire à M-me la comtesse de Lambert, il est juste que vous en ayez un pareil.
Vous aurez ce second vers dès que je vous l’aurai trouvé! {115}
448. E. M. ХИТРОВО
Середина (после 10) сентября 1831 г.
Из Царского Села в Петербург.
I
Ces vers ont été écrits dans un moment où il était permis d’être découragé. Grâce à Dieu, ce moment n’est plus. Nous avons repris l’attitude que nous n’aurions pas dû perdre. Ce n’est plus celle que nous avait donnée le bras du prince votre père, mais elle est encore assez belle. Nous n’avons pas de mot pour exprimer celui de
Quoique je ne vous aie pas importuné de mes lettres pendant ce temps de calamités, je n’ai pas manqué d’avoir de vos nouvelles, je savais que vous vous portiez bien et que vous vous amusiez, ce qui très certainement est digne du Décaméron. Vous avez lu en temps de peste, au lieu d’écouter des contes, c’est aussi très philosophique.
Je suppose que mon frère s’est trouvé à l’assaut de Varsovie; je n’en ai pas de nouvelles. Mais qu’il était temps de prendre Varsovie! Vous avez lu je suppose les vers de Joukovsky et les miens: pour Dieu, corrigez celui-ci.
Mettez: гробов. Il s’agit des tombeaux de Ярослав et de ceux des saints de Печора; cela est édifiant et présente un sens quelconque,
J’espère me présenter chez vous vers la fin de ce mois. Sarsko-Sélo est étourdissant; Pétersbourg est bien plus retraite. {116}
449. П. И. МИЛЛЕРУ
Первая половина сентября 1831 г.
В Царском Селе.
Если есть в «Сыне отечества» ответ Феофилакту Косичкину, то пришлите мне, сделайте милость. Очень благодарен за «Телеграф».
А. П.
450. М. Д. ДЕЛАРЮ