В этом абзаце, касающемся славян
Поговорите об этом с князем Горчаковым по вашем возвращении в Царское.
Надеюсь свидеться с вами в будущее воскресенье.
Ф. Т.
Тютчевой Е. Ф., 31 декабря 1870*
Pétersbourg. Ce 31 déc
Je ne veux pas laisser s’achever cette terrible année sans t’écrire, ma chère Kitty, sans répondre à ta lettre qui répond si bien à toutes mes pensées… Il en est des blessures morales comme des blessures physiques, ce n’est pas dans le moment, où on les reçoit, qu’on s’en ressent le plus — c’est plus tard, c’est après coup. Il faut que la vie ait repris son assiette, pour que le vide reparaisse.
Pour moi, chaque fois que ma pensée se transporte, il faut que je la heurte aux dernières impressions que j’y ai reçues, pour l’empêcher d’aller le chercher là où je le rencontrai et où jamais je ne le rencontrerai plus. Mais ce mot
Il n’y a qu’une image qui, chaque fois qu’elle me revient, m’est de plus en plus odieuse et horrible. C’est quand je le revois tombé dans ce local du Club qui m’est si bien connu, lui, si débile et si craintif, lui qui a toujours eu l’appréhension de cette chute, gisant à terre, meurtri, frappé à mort, et demandant qu’on le relève…*
Voilà bien trois à quatre jours que je garde la chambre, grâce à un accès de douleurs névralgiques ou rhumatismales aux pieds, et qui cette fois est venu plus tôt que d’habitude. Les souffrances ne sont pas bien fortes, surtout comparativement à ce que toi, tu as souffert, en dernier lieu, mais cela dérange toutes mes habitudes, et par là aussi toutes les conditions de mon existence physique, déjà suffisamment détériorée. Mais ce sont là les inconvénients naturels de l’âge, et il serait ridicule de s’en plaindre. — Adieu, ma fille chérie, embrasse ta tante, et que Dieu te la conserve le plus longtemps possible. A toi de cœur. Ton père
P. S. Voici, ma fille, quelques rimes que je n’ai communiquées à personne et qui ne sont que pour toi. Elles me sont venues dans cet état de demi-sommeil, la nuit de mon retour de Moscou.
Петербург. 31 декабря 1870
Я не хочу дать завершиться этому ужасному году, не написав тебе, моя милая Китти, не ответив на твое письмо, которое так хорошо отвечает всем моим мыслям… Раны душевные, как и раны физические, не так остро чувствуются в первый момент, — это наступает позже, некоторое время спустя. Жизнь должна войти в обычное свое русло, и тогда потеря станет ощутимой.