Or, un soir
(однако как-то вечером), vers la fin du mois de mai (ближе к концу месяца мая), le premier arrivé (пришедший первым), M. Poulin, marchand de bois (г-н Пулен, торговец лесом) et ancien maire (и бывший мэр), trouva la porte close (нашел дверь запертою). La petite lanterne (маленький фонарь), derrière son treillage (за своей решеткой), ne brillait point (не горел;Or, un soir, vers la fin du mois de mai, le premier arrivé, M. Poulin, marchand de bois et ancien maire, trouva la porte close. La petite lanterne, derrière son treillage, ne brillait point; aucun bruit ne sortait du logis, qui semblait mort. Il frappa, doucement d'abord, avec plus de force ensuite; personne ne répondit. Alors il remonta la rue à petits pas, et, comme il arrivait sur la place du Marché, il rencontra M. Duvert, l'armateur, qui se rendait au même endroit. Ils y retournèrent ensemble sans plus de succès. Mais un grand bruit éclata soudain tout près d'eux, et, ayant tourné la maison, ils aperçurent un rassemblement de matelots anglais et français qui heurtaient à coups de poings les volets fermés du café.
Les deux bourgeois aussitôt s'enfuirent pour n'être pas compromis, mais un léger «pss't» les arrêta: c'était M. Tournevau, le saleur de poisson, qui, les ayant reconnus, les hélait. Ils lui dirent la chose, dont il fut d'autant plus affecté que lui, marié, père de famille et fort surveillé, ne venait là que le samedi, «securitatis causa», disait-il, faisant allusion à une mesure de police sanitaire dont le docteur Borde, son ami, lui avait révélé les périodiques retours. C'était justement son soir et il allait se trouver ainsi privé pour toute la semaine.