Первое действие Петра я устроил и кончил давно, но за второе не принимался; так и мерещится, что Петр отворяет дверь и грозит дубинкою. Дрожь берет, даже выговаривая это имя. — Не знаю, не пошлет ли бог [557]
смелости в деревне. — Я, Хомяков и Языков дали друг другу слово к 23 декабря нын.[ешнего] года приготовить по большому сочинению, и сим у вас, как первого [маклера] нотариуса, записываем свое условие. — Не слыхали ли вы чего-нибудь о Марфе от Жук.[овского], или Блудова? Уведомьте, пожалуйте. — Мне это необходимо к сведению. И скоро ли можно ее выпустить? — [Мне] Это нужно и для моих финансов: я так задолжал, устроивая домашние дела, что покоя не имею. В деревню еду я дней чрез десять, в Унив.[ерситет] подал просьбу такого смысла: „мне нужно 2 года пробыть в деревне для приобрет.[ения]сведений, кот.[орые] etc., и прошу об отставке. Если же Унив[ерситет] у угодно удерживать меня в своей службе, то да благоволит он,Если у вас есть лишние деньги, велите кому-нибудь купить [558]
мне СисмондиЖду от вас письма. Ободрите и освежите
Язык.[ов] болен.
Monsieur,
Infiniment flatté de la confiance dont Vous avez bien voulu m'honorer, je Vous supplie d'agréer les expressions de ma reconnaissance aussi sincère que sensible.
Permettez-moi cependant. Monsieur, de Vous assurer avec ma franchise ordinaire, en Vous restituant la minute de la supplique que Vous avez eu la bonté de me communiquer, que je suis bien loin de protéger tel littérateur que ce soit, aux dépens de ses confrères. Il y a malheureusement des personnes qui s'attachent d'une manière trop bénévole à jeter de l`ombrage sur les circonstances les plus innocentes. C'est ainsi qu'on s'est plu aussi à m'attribuer une influence que je n'ai jamais exercée et qui serait diamétralement opposée à mes principes. Les éditeurs de l'Abeille du Nord me sont plus particulièrement connus par des relations antérieures, purement sociales; ce sont les seuls de tous les gens de lettres qui viennent me voir de temps en temps et avec lesquels j'ai fait quelquefois échange d'opinions littéraires, sans cependant jamais me ranger exclusivement de leur avis. La prédilection qu'on m'attribue pour ces messieurs est donc absolument gratuite; et même un tant soit peu méchante. Quant aux articles politiques que je leur envoie de temps en temps, pour être insérés dans leur journal, je le fais ex officio, par autorisation de Mr le général de Benckendorf, qui y appose ordinairement son approbation par écrit. Par cette même raison je me permets de croire que Vous feriez peut-être bien de Vous adresser à l'égard de votre projet à Mr le général de Benckendorf, qui Vous a constamment donné des preuves évidentes de sa bienveillance particulière.
Par acquit de conscience, et pour répondre à Votre aimable confiance. Monsieur, j'ai cru devoir Vous exposer ces détails.
En Vous souhaitant les succès les plus brillants dans Votre entreprise, je serai très-certainement un des premiers à m'en réjouir et à féliciter le public de ce qu'un talent aussi distingué que le vôtre contribuera à lui procurer autant de plaisir que d'instruction.
Veuillez recevoir finalement les expressions de ma considération très-distinguée.
Je suis bien fâché de ne pouvoir passer la soirée chez vous. Une chose bien triste, c.['est] à d.[ire] un devoir m'oblige d'aller bailler je ne sais où. Voici, Madame, les livres que vous avez eu la bonté de me prêter. On conçoit fort bien votre admiration pour la Notre Dame. Il y a bien de la grâce dans toute cette imagination. Mais, mais… je n'ose dire tout ce que j'en pense. En tout cas la chute du prêtre est belle de tout point, c'est à en donner des vertiges. Rouge et noir est un bon roman, malgré quelques fausses déclamations et quelques observations de mauvais goût.