С истинным почтением и совершенною преданностию имею честь быть Вашим, милостивый государь, покорнейший слуга
Mon Général,
La lettre dont vous m'avez honoré m'a causé un chagrin véritable; je vous supplie de m'accorder un moment d'indulgence et d'attention.
73 Malgré quatre ans d'une conduite égale, je n'ai pu obtenir la confiance de l'autorité. Je vois avec peine que la moindre de mes démarches éveille le soupçon et la malveillance. Pardonnez-moi, mon Général, la liberté de mes doléances, mais, au nom du ciel, daignez entrer un instant dans ma position et voyez combien elle est embarrassante. Elle est si précaire que je me vois à tout moment à la veille d'un malheur que je ne puis ni prévoir ni éviter. Si jusqu'à présent je n'ai pas essuyé quelque disgrâce, je le dois, non à la connaissance de mes droits, de mon devoir, mais uniquement à votre bienveillance personnelle. Mais que demain vous ne soyez plus ministre, après-demain je suis coffré. Mr Boulgarine, qui dit avoir de l'influence auprès de vous, est devenu un de mes ennemis les plus acharnés à propos d'une critique qu'il m'a attribuée. Après l'infâme article qu'il a publié sur moi, je le crois capable de tout. Il m'est impossible de ne pas vous prévenir sur mes relations avec cet homme, car il pourrait me faire un mal infini.
Je comptais de Moscou aller à la campagne de Pskov, cependant si Nicolas Raievsky vieut à Poltava, je supplie Votre Excellence de me permettre d'aller l'y trouver.
Agréez, Mon Général, l'hommage de ma haute considération et de mon entier dévouement
de Votre Excellence le très humble et très obéissant serviteur. Alexandre Pouchkine.
24 mars 1830 Moscou. [323]
Сделайте одолжение, милостивый государь Николай Алексеевич, дайте мне знать, что делать мне с Писаревым, с его обществом и с моим дипломом? Всё это меня чрезвычайно затрудняет.
Ничего, совершенно ничего, милостивый государь Александр Сергеевич. Мы все, старые члены, ничего не делаем, по крайней мере, а из этого и выводится закон, так как по
С почтением есмь всегда Ваш покорный слуга Н. Полевой.
Посылаю тебе драгоценность: донос Сумарокова на Ломоносова. Подлинник за собственноручною подписью видел я у Ив. Ив. Дмитриева. Он отыскан в бумагах Миллера,
В доносе пропущено слово
Батюшков умирает. [326]
Monsieur,
Je m'empresse de faire réponse aux dernières lettres que Vous avez bien voulu m'adresser de Moscou, et je m'acquitterai de cette tâche avec ma franchise ordinaire.