Читаем С.Д.П. Из истории литературного быта пушкинской поры полностью

A 11 heures du soir.

La soir 'ee s’est pass'ee fort agr'eablement. A 7 heures le Prince est reve-nu de la ville. Mr. Golovine apr`es avoir fui la partie de boston avec la Princes-se, Sweschnikoff et moi est parti. La Princesse et sa fille sont all'ees en voitur e, le Prince, K "urchner et Sweschnikoff se prom`enent `a pied, je reste dans le salon avec Md Golovine qui se met au piano. Tout en jouant et en chantant elle me fait subir un interrogatoire; elle plaisante, je veux me f^acher et je ris: les Princesses sont rentr'ees. La Princesse m`ere, nous voyant seuls, en a fait une remarque en ricanant: elle nous a apostroph'e d’ins'eparables. Ce mot m’a cho-qu'e; je me rappelai un mot semblable de Baktine et l’ai envoy'e `a tous les diab-les. J’ai 'et'e un peu confus, et ne me suis remis qu’`a bout d’une demi-heure lorsque Md Golovine m’a propos'e une partie de billard. Je lui ai dit en riant que cette fois-ci je ne la laisserai pas gagner et lui ai tenu la parole dans trois parties que j’ai jou'ees avec elle.

La jeune Princesse s ’est mise au piano; elle a jou'e et chant'e plusieurs airs de Borgondio et m^eme de Catalani avec beaucoup de go^ut et de justesse; elle a 'et'e d’une humeur charmante. K"urchner lui a propos'e d’^etre son ma^itre de chapelle ce qu’elle a accept'e. Di tanti palpiti, Ombra adorata, Corne cervo foribondo

etc. etc. ont 'et'e tr`es bien ex'ecut'es. K"urchner finit par parodier quel-ques paroles des airs et je l’ai aid'e. Nous avons fait rire la Princesse, le Prince et tout le monde. La gaiet'e de Md. Golovine et de la jeune Princesse ont beau-coup contribu'e `a rendre cette soir'ee fort agr'eable. La Princesse Barbe n’a pas reparu toute l’apr`es-d^iner.

Au souper, le G 'en'eral Pr'evost de Lamianc arriv'e, nous a racont'e les nouvelles du jour, comme c’est ordinairement son habitude. Il nous a dit le malheur qui est arriv'e `a l’acteur Durand dont le bateau a chopp'e pr`es de Kres-towski ostrow: le pauvre Durand y a perdu un enfant `a la mamelle.

Ce 17 Juin `a 9 heures.

Nous avons d 'ejeun'e, le Prince, le g'en'eral, M. Sweschnikoff, K"urchner et moi, `a 8 heures. Un moment apr`es le Prince est encore parti pour la ville. J’ai vu un moment la P-sse Natalie; elles vont aussi `a Kamenny-ostrow chez la mar'echale. Le temps m’ayant paru d'etestable, je pris le parti de rentrer. J’ai 'ecrit une lettre `a M. Rousseau qui quitte bient^ot Paris pour aller transplanter son embonpoint sur le sol d’Angleterre.

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