Читаем Сочинения в двенадцати томах. Том 3 полностью

But in these delicate and difficult times it is not safe for the Senate to disclose many important facts, elucidating the advantages this country derives from the commercial intercourse with that city, or what steps its merchants have adopted, to promote a circulation of British goods all over Europe: nor can I in my public capacity, as their deputy or agent venture, to bring the case under the review of government in the shape of a memorial, to be presented in the usual official form to the Minister for foreign affairs, lest the publicity of such a document now, or at any time hereafter from the unfortunate state of Europe, might prove fatal to the liberties of Hamburgh, in the preservation of which this country is so much interested.

I have therefore presumed to bring the case forward under the title of Observations, which can be transmitted to no person with greater propriet'e than your Lordship, since it can not pass to His Majesty’s councils through a channel more appropriate, or better calculated to command that very early attention, which the present distressed state of our trade and the importance of the case imperiously solicits.

I have the honor to be etc.

VIII

Нац. арх.

AF. IV — 1060, pi`ece n° 27.

Gen`eve, le 10 Novembre 1806.

Sire,

Permettez-nous d’appuyer de nos pri`eres la petition qui vous a 'et'e pr'esent'ee par le commerce de Lyon, et qui sera confirm'ee sans doute par les adresses de toutes le villes commercante de France. Nous nous recommandons `a la protection de Votre Majest'e, les villes commercantes du Nord et de l’Allemagne; nous la supplions de leur 'epargner autant qu’il sera possible les calamit'es qui sont une suite trop ordinaire de la guerre, et d’all'eger pour elles le poid des contributions.

Ce fut une consolation pour nous, au moment o`u 'eclate une nouvelle guerre, de voir Votre Majest'e d'eclarer qu’un des ses motifs pour prendre les armes, c’'etait la protection que pour la propri'et'e m^eme du commerce et de l’industrie de France, elle devait accorder aux villes Ans'eatiques. En effet, Sire, le commerce est un lien d’amiti'e entre les peuples, un lien qu’une guerre, m^eme longue et acharn'ee ne rompt pas enti`erement. Mais la paix et la confiance avaient resserr'e ce lien entre les ville de France et celles d’Allemagne; des relations multipli'ees et de la plus haute importance existaient entre Hambourg, Lubeck, Bremen, Leipzig, et toutes les villes de commerce de France, aucune faillite ne pourrait 'eclater dans aucune de ces villes, sans causer au commerce Francais, et `a celui de notre ville en particulier, une perte proportionn'ee `a son importance, une perte qui retomberait imm'ediatement sur les manufactures. Aucune grande calamit'e ne peut atteindre ces villes, sans que des faillites nombreuses en soient la suite. La mauvaise foi profite alors des malheurs publics, le payement des dettes les plus sacr'ees est suspendu ou refus'e, la m'efiance arr^ete toute esp`ece de transactions, les contrecoups des pertes qu’'eprouve la ville la plus 'eloign'ee de l’Allemagne, sont ressentis d’une extr'emit'e `a l’autre de la France, et occasionnent au Commerce Francais, par les faillites nombreuses qui en sont la cons'equence dans toute l’Europe, une perte 'egale ou peut-^etre sup'erieure `a celle qui aura 'eprouv'e les villes 'etrang`eres.

Tandis que le commerce Francais serait appell'e `a souffrir de toutes les souffrances de tous les commercants de l’Europe, les manufactures francaises sont plus particuli`erement int'eress'ees `a la conservation de l’antique propri'et'e d’une ville d’Allemagne, qui 'etait le march'e g'en'eral, le march'e presque unique de tout le Nord et le Levant de l’Europe. Les foires de Leipzig 'etaient le d'ebouch'e le plus important des manufactures francaises destin'ees `a une consommation 'etrang`ere, et la suppression du Commerce de cette ville, en d'etruisant toute exportation, ruinerait presque tous les ateliers de France, et r'eduirait les ouvriers `a manquer de pain. De beaucoup la plus grande partie de l’horlogerie et de la bijouterie de notre ville 'etait vendue `a Leipzig, toutes nos exportations pour l’Allemagne, le Danemarc, la Su`ede, la Hongrie, la Pologne, la Russie, et la Turquie avaient cette destination. Mais les foires de Leipzig seraient abandonn'ees par tous les 'etrangers qui venaient y acheter les marchandises francaises, s’ils ne trouvaient plus dans cette ville la s^uret'e pour leurs propri'et'es dont ils jouissaient auparavent. Les fabricants Francais les abandonneraient `a leur tour, si les marchands de Leipzig autrefois leurs d'epositaires, 'etaient ruin'es par des contributions ou des saisies, de mani`ere `a ce qu’ils n’eussent plus de garantie `a donner pour leurs propri'et'es `a ces fabricants.

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