Благодарю тебя, моя кисанька, за присланную весть. Береги себя хорошенько, прошу тебя. Больше чем когда-либо избегай усталости. Мне хочется увидеть тебя здоровой и поправившейся.
Что касается денег, я сказал Эйхталю, чтобы он выслал их прямо тебе.
Прости, моя кисанька. Если бы я захотел во что бы то ни стало исписать все остающееся свободное место, это отняло бы у меня много времени и помешало бы моим приготовлениям… Итак, прости, — до субботы. Целую детей от А. до М.*
Тютчевым И. Н. и Е. Л., октябрь 1840*
Минхен. Октябрь
J’ai reçu les jours derniers, chers papa et maman, la lettre que vous m’avez écrite le mois passé en commun avec Nicolas, et je suis bien aise de le savoir auprès de vous. Je ne puis assez l’exhorter à persévérer dans l’heureuse idée de quitter le service qui ne lui rapportait ni profit, ni plaisir, et lui faisait sacrifier des intérêts essentiels. Puisse-t-il prendre goût à ses nouvelles occupations et trouver quelque agrément là où il y a beaucoup d’utilité*
.Nous sommes rentrés en ville depuis quelques jours. Vers la fin, notre séjour à Tegernsee était devenu fort agréable, grâce à la présence de la Reine douairière qui est certainement la châtelaine la plus aimable et la plus hospitalière*
. Il y avait cette année une foule d’étrangers, au château, et souvent plus de société, de fêtes et d’amusements qu’on n’aurait désiré. Nous y avons successivement vu le Roi et la Reine de Saxe, celle-ci, fille de la Reine, l’Impératrice d’Autriche, le Duc de Bordeaux, toute la famille Leuchtenberg et surtout et avant tout la Grande-Duchesse Marie*. Vous savez que la GrLa Grande-Duchesse Marie est vraiment charmante. On ne saurait avoir l’air plus distingué avec plus de grâce et de naturel. Aussi a-t-elle eu d’emblée un succès général. Outre sa belle-mère qui en est folle, toute la Famille Royale, le Roi, la vieille Reine, l’ont pris dans la plus grande affection et l’on dirait, à les voir ensemble, qu’elle a passé la vie entière parmi eux.
Moi, j’ai eu chance de la voir à Munich, où je suis venu exprès pour lui faire ma cour et quelques jours plus tard, à Tegernsee, où elle a <été> parfaitement gracieuse envers nous, pour ma femme surtout. Malheureusement son séjour dans les montagnes lui a été gâté par une assez grave indisposition qui l’a confiné pendant plusieurs jours dans sa chambre et qui même, durant 24 heures, nous avait fait éprouver de vives inquiétudes. Maintenant, grâce à Dieu, elle est presque entièrement rétablie et doit rentrer en ville à la fin de cette semaine. Sa suite se compose du Comte Wielhorsky, son Gr
Je ne doute pas que la présence de la Grande-D
Les Krüdener qui ont passé tout le temps avec nous viennent de nous quitter pour rentrer en Russie. Elle est toujours la même, belle et bonne comme autrefois, mais j’ai beau de croire que sa position n’est plus tout à fait la même.