A en juger par les journaux de ce qui se passe là où vous êtes, vous assistez à ce moment à une curieuse expérience — à l’effort d’un moribond qui cherche sournoisement à étouffer un adversaire dont il n’a jamais pu venir à bout, même lorsqu’il était plein de vie et de vigueur*
, mais ce spectacle, tout instructif qu’il est, vu de près, doit être profondément triste et écœurant… Il serait fort à désirer, toutefois, dans l’intérêt de la bonne cause, que les choses, pour le moment au moins, ne soient pas poussées jusqu’à l’extrême, c’est-à-dMais on devrait avoir honte de toute cette logomachie tant de fois ressassée et de tout ce bavardage politique à perte de vue devant ce sombre et sinistre silence que gardent encore les événements…
Ici, pour le moment, l’événement du jour c’est la désertion générale, pas précisément un exode, mais une sortie de classe. Dans huit jours Pétersbourg sera complètement désert. Moi, pour ma part, je compte après demain m’en aller à Moscou, et de là à la campagne… L’autre jour je me trouvais à Oranienbaum où il a été beaucoup et bien affectueusement question de vous… La G
Et sur ce laissez-moi — en attendant vos ordres — vous serrer la main et me dire, cher Юрий Федорыч, votre bien dévoué Ф. Тчв.
Петербург. 13 июля 1868
Наконец-то, любезный Юрий Федорович, могу доложить вам о вашем ларе с книгами, который, подобно кораблю, долго пропадавшему в море, благополучно вошел в гавань. Теперь вышеназванный ларь стоит в Комитете, ожидая ваших распоряжений относительно вручения его по принадлежности*
. Я же ожидаю, и еще с большим нетерпением, ваших пражских изданий, а именно того, срыву которого вы так успешно помешали своим столь же мудрым, сколь быстрым отъездом…*