Считается, что
Из твоего письма, моя милая дочь, я понял, что квартирные хлопоты у вас, как и у меня, не кончились. Ноги мои еще не совсем в порядке, однако улучшение бесспорно, а вчера я почувствовал, что мне решительно лучше: я смог надеть обычные сапоги, отправляясь обедать на Острова к маленькой Лизе Трубецкой*
, где я случайно встретил редактора «Вести»*.Это, по-моему, неприятный субъект, хотя не скажу, что он так уж совсем мне не понравился. Он выработал себе своего рода убеждение, которое в ходе полемики настолько окрепло, что стало даже искренним.
С Тимашевым у меня получилось то же, что у твоего мужа с митрополитом Московским. На следующий день после того, как я понапрасну ходил к нему, он уехал в Варшаву. Но мне удалось поговорить с
При нынешнем безлюдье трудно правильно оценить впечатление, которое произвела брошюра
Государь приезжает в Варшаву 17-го, а здесь его по-прежнему ждут 22-го. — Совпадение визитов двух императоров, одного в Варшаву, другого в Краков*
, — в такие близкие города и со столь различными намерениями, — неизбежно вызовет толки и слухи, которые только усилят взаимное раздражение. — Да будет на то, как и на все остальное, воля Божья.Тютчевой Д. Ф., 14/26 сентября 1868*
Pétersbourg. Ce 14/26 sept
Ma fille chérie, ce n’est que par contrebande que j’ai eu l’autre jour de vos nouvelles. Car ayant entre les mains ta lettre, adressée à maman, je n’ai pu résister à la tentation de l’ouvrir… C’est d’ailleurs, comme tu le sais, un usage assez généralement reçu dans le pays d’où je t’écris.
C’est à Genève que je vous adresse ces quelques lignes qui iront vous trouver au milieu de vos exercices de piété qu’elles ne sauraient troubler, en vous rappelant un vieux père malade et éclopé, très mortifié, dans tous les cas, par la plus inévitable des mortifications, celle de l’âge…
A travers toute cette magnifique saison, qui vient de s’achever pour nous, je n’ai cessé de me sentir en rapport direct et intime avec toi, m’associant de mon mieux, par l’imagination et le souvenir, aux impressions que tu recevais de cette incomparable nature qui t’entourait — et dont moi, dans mon humilité forcée, je ne me sens plus digne. — Toute cette magnificence n’est plus de mon âge, c’est trop bruyant, trop éclatant, et les sites que j’avais sous les yeux, humbles et modestes comme ils sont, m’allaient mieux.
C’est surtout à Moscou, pendant le second séjour que j’y ai fait à mon retour de la campagne et avant que je ne fusse tombé malade, j’ai compté quelques très belles journées…*
Mais même ce temps de réclusion forcée, imposé par la maladie, grâce aux soins dont j’ai été entouré, grâce surtout à la chère présence de Kitty, m’a laissé un très agréable souvenir.Demain il y aura quinze jours que je suis rentré ici*
, et tout ce temps je me suis trouvé tant bien que mal, mais depuis hier, comme par un fait exprès, me voilà recloué à ma chaise longue et cherchant à me distraire, comme vous voyez, de cette inaction forcée, en vous écrivant, fille chérie.Ta lettre, tout en faisant grand plaisir, dans le moment n’a pas manqué de me laisser un arrière-goût mélancolique à ton endroit, et je me suis involontairement rappelé ces vers si connus, adressés à la pauvre feuille voyageuse, qui de sa tige détachée s’en va où le vent la mène…*
Et quand et comment nous la ramènera-t-il?