«Mes chers frères, mes chères sœurs, mes enfants, je vous remercie du fond du cœur; vous venez de me donner la plus grande joie de ma vie. J'ai senti Dieu qui descendait sur nous à mon appel. Il est venu, il était là, présent, qui emplissait vos âmes, faisait déborder vos yeux. Je suis le plus vieux prêtre du diocèse, j'en suis aussi, aujourd'hui, le plus heureux. Un miracle s'est fait parmi nous, un vrai, un grand, un sublime miracle. Pendant que Jésus-Christ pénétrait pour la première fois dans le corps de ces petits, le Saint-Esprit, l'oiseau céleste, le souffle de Dieu, s'est abattu sur vous, s'est emparé de vous, vous a saisis, courbés comme des roseaux sous la brise.»
Puis, d'une voix plus claire, se tournant vers les deux bancs où se trouvaient les invitées du menuisier: «Merci surtout à vous, mes chères sœurs, qui êtes venues de si loin, et dont la présence parmi nous, dont la foi visible, dont la piété si vive ont été pour tous un salutaire exemple. Vous êtes l'édification de ma paroisse; votre émotion a échauffé les cœurs; sans vous, peut être, ce grand jour n'aurait pas eu ce caractère vraiment divin. Il suffit parfois d'une seule brebis d'élite pour décider le Seigneur à descendre sur le troupeau.»
La voix lui manquait. Il ajouta: «C'est la grâce que je vous souhaite. Ainsi soit-il.» Et il remonta vers l'autel pour terminer l'office.
Puis, d'une voix plus claire
(затем /он добавил/ болеё звучным голосом;La voix lui manquait
(голос изменял ему;Et il remonta vers l'autel
(и он снова поднялся /по ступенькам/ к алтарю) pour terminer l'office (чтобы закончить богослужение).Puis, d'une voix plus claire, se tournant vers les deux bancs où se trouvaient les invitées du menuisier: «Merci surtout à vous, mes chères sœurs, qui êtes venues de si loin, et dont la présence parmi nous, dont la foi visible, dont la piété si vive ont été pour tous un salutaire exemple. Vous êtes l'édification de ma paroisse; votre émotion a échauffé les cœurs; sans vous, peut être, ce grand jour n'aurait pas eu ce caractère vraiment divin. Il suffit parfois d'une seule brebis d'élite pour décider le Seigneur à descendre sur le troupeau.»
La voix lui manquait. Il ajouta: «C'est la grâce que je vous souhaite. Ainsi soit-il.» Et il remonta vers l'autel pour terminer l'office.
Maintenant on avait hâte de partir. Les enfants eux-mêmes s'agitaient, las d'une si longue tension d'esprit. Ils avaient faim, d'ailleurs, et les parents peu à peu s'en allaient, sans attendre le dernier évangile, pour terminer les apprêts du repas.