На днях должен я буду, по своим делам, приехать в Петербург, и буду иметь счастие явиться к Вашему высокопревосходительству.
С глубочайшим почтением и сердечной преданностию честь имею быть, милостивый государь,
Вашего высокопревосходительства
покорнейший слуга
Александр Пушкин.
4 июля 1830.
Москва.
342. М. Н. ЗАГОСКИНУ
14 июля 1830 г.
В Москве.
Милостивый государь
Михайла Николаевич,
Брат вчерашнего австрийского императора Щепина возымел сильное желание быть принятым в театральную школу. Препоручаю его высочество Вашему покровительству.
Сегодня или завтра еду в Петербург на несколько дней. Надеюсь при своем возвращении найти Вас и всё семейство Ваше в добром здоровии.
Весь Ваш
Пушкин.
14 июля.
Москва.
343. Н. Н. ГОНЧАРОВОЙ
20 июля 1830 г.
Из Петербурга в Москву.
J’ai l’honneur de vous présenter mon frère (qui vous trouve si jolie pour son propre compte et que je vous supplie de bien recevoir malgré cela). Mon voyage a été ennuyeux à périr. Никита Андреевич m’avait acheté un бричка qui s’est brisé à première station — je l’ai rajusté avec des épingles — à la seconde c’était, à recommencer — ainsi de suite. Enfin j’ai trouvé à quelques verstes de Novgorod votre Всеволожский dont la roue était brisée. Nous avons achevé le voyage ensemble en parlant beaucoup des tableaux du prince Galitzine. Pétersbourg me paraît déjà bien ennuyeux, et je compte abréger mon séjour le plus que je pourrai. — Demain commenceront mes visites à vos parents. Наталья Кирилловна est à la campagne. Катерина Ивановна à Парголово (village finois, où demeure la comtesse Polié). — En fait de très jolies femmes je n’ai encore vu que M-me et M-lle Malinovsky avec lesquelles j’ai été tout étonné de dîner hier.
Je suis pressé. Je baise les mains à Наталья Ивановна que je n’ose encore appeler maman et à vous aussi, mon ange, puisque vous ne me permettez pas de vous embrasser. Mes hommages à Mesdemoiselles vos soeurs. —
A. P.
20 juillet. {82}
344. Н. Н. ГОНЧАРОВОЙ
Около (не позднее) 29 июля 1830 г.
Из Петербурга в Москву.
Mon frère vous a-t-il remis ma lettre, et pourquoi ne m’envoyez-vous pas le reçu comme vous me l’aviez promis? je l’attends avec impatience et le moment où je l’aurai me dédommagera de l’ennui de mon séjour ici. Il faut que je vous raconte ma visite à Наталья Кирилловна. J’arrive, je me fais annoncer, elle me reçoit à sa toilette comme une très jolie femme du siècle passé. C’est vous qui épousez ma petite nièce? — Oui, Madame. — Comment donc? j’en suis très étonnée; je n’en suis pas informée, Наташа ne m’en a rien écrit. (Ce n’est pas de vous qu’elle parlait, c’était de maman). Là-dessus je lui ai dit que le mariage ne s’était décidé que depuis très peu de temps, que les affaires dérangées d’ Афанасий Николаевич, celles de Наталья Ивановна etc. etc. Elle n’en a tenu compte: Наташа sait combien je l’aime, Наташа m’a toujours écrit dans toutes les occasions de la vie, Наташа m’écrira — et maintenant, Monsieur, que nous sommes parents, j’espère que vous viendrez me voir souvent.
Puis elle a beaucoup demandé des nouvelles de maman, deНиколай Афанасьевич, de vous; elle m’a répété les compliments de l’Empereur à votre égard — et nous nous sommes séparés ires bons amis. — N’est-ce pas que Наталья Ивановна lui écrira?
Je n’ai pas encore vu Иван Николаевич. Il était aux manoeuvres et il n’est rentré à Strelna que d’hier. Je viendrai avec lui à Pargolovo, car tout seul je n’en ai ni l’envie, ni le courage.
Ces jours-ci j’ai fait écrire mon père à Афанасий Николаевич mais peut-être viendra-t-il lui-même à Pétersbourg. Que fait la grand’maman de Zavode, celle de bronze, s’entend? Cette question ne vous engagera-t-elle pas à me répondre? Que faites-vous? qui voyez-vous? où vous promenez-vous? irez-vous à Rostof? m’écrirez-vous? Au rèste n’allez pas vous effrayer de toutes ces questions vous pouvez fort bien n’y pas répondre — puisque vous me prenez toujours pour un сочинитель. — J’ai été ces jours-ci voir mon Egyptienne. Elle s’est beaucoup intéressée à vous. Elle m’a fait dessiner votre profil, elle m’a témoigné le désir de faire votre connaissance, je prends donc la liberté de vous la recommander. Прошу любить и жаловать. Sur ce, je vous salue. Mes respects, mes hommages à maman, à vos soeurs. Au revoir. {83}
345. Н. Н. ГОНЧАРОВОЙ
30 июля 1830 г.
Из Петербурга в Москву.