Вчера, узнав, что духовная цензура запретила 2-й том Хомякова, я тотчас написал графу Толстому*
, выражая свое возмущение этимКнига Самарина по-прежнему занимает все умы. Не проходит дня, чтобы я не подписывал около сотни разрешений*
.Прости, милая дочь моя, до другого раза.
Ф. Т.
Аксакову И. С., 18 ноября 1868*
Петербург. Понедельник. 18 н<оя>бря
Друг мой Иван Сергеич, если вам не суждено сказать с Вергилием: «Deus mihi haec otia fecit»[61]
*, то вы можете утешить себя мыслию, что то́, что присудило вас на этот невольный досуг, сильнее всяких богов. — По свидетельству другого великого поэта, Шиллера, кажется: «gegenПростите. Обнимите Анну.
Вам душевно преданный
Ф. Тчв
Тютчевой Е. Ф., 23 ноября 1868*
Samedi. Ce 23 novembre 1868
Vous voyez, ma fille chérie, à peine né, je mets la plume à la main, pour vous écrire en vue de votre fête de demain*
, — on ne saurait, convenez-en, marquer plus d’empressement. — A ces vœux, que je fais pour toi à l’occasion de la fête de demain, vient se rattacher le souvenir de la fête, tant de fois célébrée de la pauvre, chère grand-maman, et de toutes les lettres, forcément enfantines, que moi, sur mes vieux jours, je continuais à lui écrire, et de tout ce passé qui a sombré derrière nous, comme va le faire le moment où je t’écris… En ce moment même entre ma femme, s’en allant de son pied léger à travers une débâcle épouvantable à l’église catholique, et me remet la lettre que voici pour toi, laquelle, je suppose, rend la mienne à peu près inutile.Je me bornerai donc, ma fille, à vous charger d’une commission pour Jean qui m’a écrit en dernier lieu une lettre dont je le remercie. Il ne tardera pas à s’apercevoir qu’il avait pris trop à cœur les rudesses dont il se plaint, et qui n’étaient que l’effet de cette surexcitation de la pensée que produit la solitude de la vie à la campagne au mois de novembre*
. Bientôt il s’en convaincra par la lettre que sa mère se propose d’écrire à sa fiancée. Qu’il sache trouver son bonheur, un bonheur sérieux et suivi dans le mariage projeté, et personne, assurément, ne s’avisera de lui demander rien de plus… Je joins à ces assurances très positives mes compliments les plus affectueux pour sa future…