De l'écho! Voilà que j'y songe. Fort heureux sans doute que Mrs Lamarque et consort[s] ne trouvent pas d'écho en France, mais moi, en trouverai-je, mon ami, dans Votre âme? Nous verrons. Voilà, cependant, un doute qui me fait tomber la plume de la main. Il ne tiendra qu'à vous de me la faire ramasser; un peu de sympathie [s'il vous plait] dans votre prochaine lettre. M. Naschtschokine me dit que vous êtes singulièrement paresseux. Fouillez un peu dans votre tête, et surtout dans votre cœur qui bat si chaud quand il le veut, vous y trouverez [j'en suis sû[r]] plus de sujets qu'il ne nous en faut pour nous écrire le reste de nos jours. Adieu, cher et vieil ami. Et mon manuscrit donc? j'allais l'oublier: Vous, ne l'oubliez pas, je vous prie. Tchadaeff.
18 Septembre.
J'apprends que Vous êtes nommé, ou comment est-ce? que Vous êtes chargé d'écrire l'histoire de Pierre le Grand: à la bonne heure; [666]
je vous en félicite du fond de mon âme. J'attendrai pour vous en dire quelque chose, que vous m'en parliez vous-même. Adieu donc.[Me] Voilà que je viens de voir vos deux pièces de vers. Mon ami, jamais vous ne m'avez fait tant de plaisir. Enfin, vous voilà poète national; vous avez enfin deviné votre mission. Je ne puis vous exprimer la satistaction que vous m'avez fait éprouver. Nous en reparlerons une autre fois, — beaucoup. Je ne sais si vous m'entendez bien? — La pièce aux ennemis de la Russie est surtout admirable; c'est moi qui vous le dis: il y a là plus de pensées qne l'on n'en a dit et fait depuis un siècle en ce pays. Oui, mon ami, écrivez l'histoire de Pierre le Grand. Tout le monde n'est pas de mon avis ici, vous vous en doutez bien; mais laissons-les dire — et avançons; quand l' on a deviné […] [667]
un bout de la puissance qui nous pousse, une seconde fois, on la dev[inera toute] [668] entière, bien sûr. J'ai envie de me dire: voici venir notre Dante enfin […] [669] ce serait peut-être trop hâtif; attendons. [670]Очень благодарю Вас, любезный Михайло Данилович, за Ваше письмо и известие. Я был в П.[етер]Б.[урге]и не знаю, как не попал к Вам. Сказывают, вы были больны желчью. Избави Вас бог — и в какое время! — Смотрите, чтоб холера не захватила вас при своем отступлении. Вы нам нужны.
Вот письмо Геслингу — где он? что он? Доставьте это ему, сделайте одолжение, и будьте здоровы.