Французский с Ги де Мопассаном. Избранные новеллы

Elle eut un geste désespéré.

– Je vois tant d’hommes qu’ils me semblent tous pareils !

Il la regardait toujours au fond des yeux, étreint par une émotion confuse et si forte qu’il avait envie de crier comme un petit enfant qu’on bat. Il la tenait encore dans ses bras, à cheval sur lui, les mains ouvertes dans le dos de la fille, et voilà qu’à force de la regarder il la reconnut enfin, la petite sœur laissée au pays avec tous ceux qu’elle avait vus mourir, elle, pendant qu’il roulait sur les mers.

Alors prenant soudain dans ses grosses pattes de marin cette tête retrouvée (тогда, вдруг обхватив своими огромными ручищами моряка голову своей найденной /сестры/: «взяв в свои…»; prendre – брать; gros – толстый; большой, огромный; retrouver – снова находить), il se mit à l’embrasser comme on embrasse de la chair fraternelle (он начал ее целовать, как целуют родную плоть; se mettre – становиться; начинать, приниматься; fraternel – братский

). Puis des sanglots, de grands sanglots d’homme, longs comme des vagues (затем рыдания, сильные рыдания мужчины, медлительные, как волны; sanglot, m; sangloter – рыдать; long – длинный; медлительный; vague, f), montèrent dans sa gorge pareils à des hoquets d’ivresse (вырвались из его груди, похожие на пьяную икоту;

monter – подниматься; выступить; показаться; gorge, f; hoquet, m; hoquer – икать; ivresse, f – опьянение; ivre – пьяный).

Il balbutiait (он бормотал):

– Te v’là, te r’voilà, Françoise, ma p’tite Françoise

(это ты, это снова ты, Франсуаза, моя маленькая Франсуаза)…

Alors prenant soudain dans ses grosses pattes de marin cette tête retrouvée, il se mit à l’embrasser comme on embrasse de la chair fraternelle. Puis des sanglots, de grands sanglots d’homme, longs comme des vagues, montèrent dans sa gorge pareils à des hoquets d’ivresse.

Il balbutiait :

– Te v’là, te r’voilà, Françoise, ma p’tite Françoise…