Ne les craignez donc pas car s'ils emploient la violence contre v[ou]s c'est qu'ils se sentent dans le mal et tвchent de le cacher. S'ils se couvrent il faut les d'ecouvrir. Matt. X. 26.
Et quand on vous relвchera allez dans une autre ville et faites y la m^eme chose. — [Matt. X, 23.]
Celui qui aura persist'e jusqu'au bout sera sauv'e, car bient^ot le monde comprendra la vocation de l'homme. Matt. X, 22, 23.
Et les di[s]ciples s'en all'erent dans le monde en pr^echant le changement de la vie des hommes et faisant le bien `a tous les hommes. Luc. IX, 6.
Et apr'es avoir exp'edi'e ses disciples J'esus continuait `a pr^echer dans les villes. Matt. XI, 1.
Un jour une femme apr'es l'avoir entendu dit: bienheureuse est la m'ere qui a nourri cet homme. J'esus r'epondit: bienheureux ne sont que ceux qui entendent la parole du P'ere et l'accomplissent. Luc. XI, 27, 28. — Et quand on fit `a J'esus le reproche de n'egliger ses parents et sa m'ere, il r'epondit: je n'ai de m'ere et de fr'eres que ceux qui entendent la volont'e de Dieu et l'accomp — lissefnt]. Luc. VIII, 19–21. Matt. XII, 46 [50].
Et pendant qu'il enseignait un homme dit `a J'esus: je te sui — verai partout o`u tu iras. J['esus] r'epondit: Ce n'est que les renards qui ont des tani'eres pour se cacher des autres animaux, l'homme n' a pas et ne doit pas avoir de s'ejour fixe. Il [est] partout chez lui quand il remplit la volont'e de Dieu parmi les hommes. Luc. IX, 57, 58.
A un homme qui se d'efendait de suivre J['esus] `a cause de la vie[i]llesse de son p'ere qu'il devait ensevelir, J['esus] dit: Laisse au[x] mort[s] le soi 'denterrer les morts. Si tu veux vivre suis — moi. Luc. IX, 59–60.
A un autre qui pr'etextait [les] affaires `a la maison Jf'esus] dit: Un laboureur qui au lieu de regarder en avant se retourne pour voir ce qu'il a fait n[e] peut pas accomplir la volont'e de Dieu. Luc. IX, 61, 62.
Et J['esus] dit `a tous ceux qui l'entourai[e]nt:
Celui qui veut suivre mon enseignement et pr'ef'ere son p'ere, sa m'ere, sa femme, ses enfan[t]s, ses fr'eres ou m^eme sa vie personnelle `a l'accomplissement de la volont'e de D[ieu] n'est pas mon disciple. Luc. XIV, 25, 26.
Celui qui n'est pas pr^et `a toutes les privations etаtoutes les souffrances pour accomplir mes commandements n'est pas mon disciple. L[uc]. XIV, 27.
Et alors un certain chef s'approcha de lui et lui adressa cette question: «Mon bon maоtre, que dois — je faire pour obtenir la vie 'eternelle?» Et J['esus], sans lui r'epondre `a sa question, concernant la vie 'eternelle, lui dit: tu connais les commandements de Mo"ise: tu ne comfmetras] p[as] d'ad[ult'ere], tu ne tueras pas, tu ne d'erob[eras] pas, tu ne rfendras] p[as] d[e] f[aux] t'emoignage], tuh[onoreras] t[on] p['ere] et t[a] m['ere]? Le chef r'epondit: Je les connai[s] et je les ai observ'es toute ma vie. Mais je veux ^etre parfait; que me manque — t — il?» Ayant entendu cela J['esus] lui dit: Il te manque une chose: l'absence des richessefs] — la pauvret'e. Si tu veux entrer dans le royaume de Dieu, va vendre tout ce que tu as et donne — le aux pauvres, et puis 'etant pr^et `a toutes [les]privations et toutes les souffrances suis — moi. Le chef entendant cela fut fort afflig'e et se retira car il 'etait riche et tenait `a sa richesse. Alors J'esus dit `a se[s] disciples: Vous voyez bien, c'est la richesse qui emp^eche les hommes* `a entrer dans le royaume de Dieu. Car un chameau entrera plut^ot dans le trou d'une aiguille qu'un riche dans le royaume de Dieu. Et les disciples ayant entendu cela en furent constern'es et dirent: «L'homme ne peut donc pas pourvoir `a son existance?» Et J'esus, les ayant regard'es, dit: L'homme ne le peut pas, ce n'est que Dieu qui le peut. Alors l'un des disciples dit `a J['esus]: «Ce n'est pas de nous que nous parlons. Tu vois que nous avons abandonn'e tous nos bien[s] pour suivre ta loi; mais cette n'ecessit'e d'abandonner tous les biens de ce monde paraоtra trop p'enible aux hommes et il[s] ne te suivront pas». Et J'esus leur dit: Nul n'aura abandonn'e sa maison ou ses fr'eres, ou ses soeurs, ou sa m'ere, ou son p'ere, ou ses enfants, ou ses champs qu'il n'en recoive le centuple maintenant dans ce tem[p]s — ci: des maisons et des fr'eres, et des champs malgr'e les pers'ecutions, et pardessus tout la conscience de la vie v'eritable. Car ceux qui sont riches et se croient les heureux sont les malheureux. Et ceux qui se croient malheureux sont les heureux. Matt. XIX, 16–30. Marc X, 17–31. Luc. XVIII, 18–30.