Harry Potter and the Half-Blood Prince

" Par un acte mauvais… l'acte mauvais suprême. En commettant un meurtre. Tuer déchire une part de l'âme. Le sorcier qui désire créer un Horcrux doit utiliser cette lésion à son avantage : Il doit enchâsser la partie déchirée… "

"Enchâsser ? Mais comment… ?"

"Il existe un sort, ne me le demande pas, je ne le connais pas !" dit Slughorn en secouant sa tête comme un vieil éléphant attaqué par des moustiques. " Ai-je l'air d'avoir essayé… ai-je l'air d'un tueur ?"

"Non, professeur, bien sûr que non !" répliqua Jedusor rapidement. "Je suis désolé ... Je ne voulais pas vous offenser..."

"Du tout, du tout, il n'y a pas d'offense !" marmonna Slughorn "C'est naturel de montrer quelque curiosité pour tout cela… Les sorciers d'un certain calibre ont toujours été attirés par cet aspect de la magie.. . ."

"Oui, professeur." dit Jedusor " Ce que je ne comprends pas, cependant -

juste par simple curiosité - je veux dire, c'est à quoi peut bien servir un Horcrux ? Peut-on seulement dédoubler son âme plus d'une fois ? Il ne serait pas mieux, pour être encore plus fort, de placer son âme dans d'avantages de morceaux, je veux dire, par exemple, en sept car le nombre sept est le nombre magique le plus puissant,… ? "

"Par la barbe de Merlin, Tom !" aboya Slughorn "Sept ! N'est-il pas assez mauvais de penser au nombre de personnes massacrées ? Et de toute façon...

il est déjà mauvais de diviser l'âme... mais pour la déchirer en sept morceaux... "

Slughorn semblait profondément préoccupé maintenant. Il fixait Jedusor comme s'il ne l'avait simplement jamais vu auparavant, et Harry pouvait dire qu'il regrettait d'avoir entamer la conversation.

"Naturellement," murmura-t-il "ceci est une hypothèse, n'est-ce pas ? Une hypothèse d'école … "

"Oui, professeur, bien sûr." S'empressa Jedusor.

"Mais tout de même, Tom . . . garde pour toi ce que j'ai dit… c'est-à-dire, ce dont nous avons discuté. Les gens n'accepteraient pas que nous ayons parlé des Horcruxes. C'est un sujet interdit à Poudlard, tu sais... Dumbledore est particulièrement féroce à ce sujet… "

"Je ne dirai pas un mot, professeur." accepta Jedusor, et il partit , mais pas avant que Harry ait pu apercevoir son visage, plein de ce même bonheur sauvage qu'il avait eu en découvrant la première fois qu'il était un sorcier, une sorte de bonheur qui ne rendait pas ses projets plus beaux, mais d'une façon ou d'une autre, moins humains. . . .

"Merci, Harry." Dit vivement Dumbledore "Allons-y..."

Quand Harry débarqua de nouveau dans le bureau de Dumbledore, celui-ci se reposait déjà assis derrière son bureau. Harry s'assit à son tour et attendit que Dumbledore parla.

" J'ai espéré cette preuve pendant bien longtemps ! " constata finalement Dumbledore. " Cela confirme la théorie sur laquelle j'avais travaillé. Cela m'indique que j'ai raison et aussi à quel point il est allé loin. ..."

Harry nota soudainement que chacun des vieux directeurs et directrices sur les portraits autour des murs étaient éveillées et écoutaient leur conversation. Un magicien corpulent et rouge avait même sorti un cornet acoustique.

"Bon, Harry. Je suis sûr que tu as compris de que nous venons d'entendre.

À l'âge qui est le tien maintenant, à quelques mois près, Tom Jedusor faisait tout ce qu'il pouvait pour découvrir comment se rendre immortel. "

" Alors, vous pensez qu'il a réussi, professeur?" demanda Harry. "il a fait un Horcrux ? Et c'est pourquoi il n'est pas mort quand il m'a attaqué ? Il y a un Horcrux caché quelque part ? Un peu de son âme en sûreté ?"

"un peu… ou plus," indiqua Dumbledore. "tu as entendu Voldemort, en particulier quand il a demandé l'avis d'Horace sur ce qui arriverait au magicien qui créait plus d'un Horcrux, ce qui arriverait à un sorcier si déterminé à échapper à la mort qu'il serait disposé à assassiner un grand nombre de fois, et qui serait disposé à déchirer son âme à plusieurs reprises, afin de la stocker dans plusieurs Horcruxces cachés séparément. Aucun livre ne lui aurait fourni cette information. Dans la mesure de mes connaissances, bien en deçà, j'en suis sûr, de celles de Voldemort, aucun magicien n'a jamais fait plus que déchirer son âme en deux."

Dumbledore fit une pause un moment, pour rassembler ses idées, et continua " Il y a quatre ans, j'ai eu la preuve que Voldemort avait dédoublé son âme."

"Où ?" demanda Harry "comment ?"

"Tu me l'as remis, Harry," dit Dumbledore. "le journal intime, journal intime de Jedusor, contenant les instructions sur la façon d'ouvrir la chambre des secrets."

"Je ne comprends pas, professeur." dit Harry.

"Et bien, bien que je n'aie pas vu Jedusor sortir du journal, ce qui tu m'en as décrit était un phénomène dont je n'avais jamais été témoin. Un souvenir unique commençant à agir et à penser par lui-même ? Un souvenir unique sapant la vie de la fille entre les mains de laquelle il était tombé ? Non !