97. Alexandre IER
à G. F. Parrot[
Je profite du premier moment de libre que j’ai pour Vous écrire ces lignes. Ce que Vous me marquez dans Votre avant-dernière sur Votre santé, m’a beaucoup affligé. Vous connaissez tout l’intérêt que je Vous porte; mais j’espère que Votre mal est susceptible de soulagement, et qu’avec quelques soins Vous pourrez Vous remettre. Le ministre a reçu l’ordre de Vous autoriser de venir ici, je désire beaucoup que Votre santé n’y mette aucun obstacle, et cela sera avec bien du plaisir que je Vous reverrais.
Tout à vous.
98. G. F. Parrot à Alexandre IER
[
Me voilà à Pétersbourg, l’âme pleine de mon Bien-Aimé! Que ne puis-je Vous peindre mes sentiments! O mon Alexandre! Le principal, le dominant est que je me sens meilleur à Votre approche. Mon cœur s’épure. Tout ce qui n’est pas digne de Vous disparaît pour faire place aux sentiments nobles qui Vous animent continuellement, qui sont si intimement liés à Votre Être. Je verrai Votre chère enfant, au moins je l’espère, je la presserai sur mon cœur. – Mais
99. Alexandre IER
à G. F. Parrot[
Je n’attendais nullement, que ce que Vous aviez à me dire pût regarder mes armées. Vous pouvez bien penser l’étonnement, dans lequel je dois me trouver, de ce que Vous avez l’air d’être instruit d’événements qui s’y sont passés. Je Vous invite à m’instruire par écrit de ce que Vous savez. Il n’y a rien, qui ne puisse se dire sur papier, surtout par une voie aussi sûre que celle que nous employons, et demain après-dîner je Vous verrais moi-même2
. Faites-moi le plaisir de le faire sans perdre un moment.Tout à vous.
[
100. G. F. Parrot à Alexandre IER
Sire!
J’ai appris combien Vous êtes obéré d’affaires majeures, et je conçois que c’était une indiscrétion