"Tu es protégé en partie par ta capacité d'aimer ! " La seule protection qui pouvait probablement fonctionner contre l'attrait de la puissance, comme Voldemort ! Malgré toute la tentation que tu as supportée, toute la douleur, tu restes pur de cœur, juste aussi pur que tu l'étais à onze ans, quand tu regardais le miroir qui reflétait le désir de ton cœur, et il t'a montré la seule manière de contrecarrer Lord Voldemort, et pas l'immortalité ni la richesse.
Harry, as-tu une idée du nombre de sorciers qui aurait pu voir ce que tu as vu dans le miroir ? Voldemort aurait du savoir ce qu'il faisait ! Mais maintenant il le sait. Tu as vu dans l'esprit de Lord Voldemort sans dommages pour toi-même, mais il ne peut pas te posséder sans supporter une agonie mortelle, comme il l'a découvert au ministère. Je ne pense pas qu'il sache pourquoi, Harry, et il était pressé de mutiler sa propre âme. Il n'a jamais fait une pause pour comprendre que la puissance d'une âme complète est incomparable."
"Mais, professeur," dit Harry, faisant des gros efforts pour comprendre,
"Tout cela revient à la même chose, non ? Je dois le tuer, ou…"
"tu dois ? Naturellement, tu dois ! Mais pas en raison de la prophétie !
Puisque, toi-même, ne le sauras jamais jusqu'à ce que tu aies essayé ! Nous le savons tous les deux ! Imagine, veuille juste imaginer pendant un moment, que tu n'aies jamais entendu la prophétie ! Que penserais-tu de Voldemort maintenant ? Réfléchis !"
Harry observa Dumbledore aller et venir, et il pensa. Il pensa à sa mère, à son père, et à Sirius. Il pensa à Cédric Diggory. Il pensa à tous les terribles contrats que Lord Voldemort avait signés. Une flamme sembla le brûler dans la poitrine, desséchant sa gorge.
"Je veux en finir avec lui." Accepta calmement Harry. " Et je le ferai."
" Naturellement que tu veux !" gémit Dumbledore. "tu vois, la prophétie ne signifie pas que tu doives faire n'importe quoi ! Mais la prophétie a fait que Lors Voldemort t'a marqué comme son égal… En d'autres termes, tu es libre de choisir la manière, de tourner, tout à fait librement, le dos à la prophétie! Mais Voldemort continue croire la prophétie. Il continuera à te chasser. . . ce qui l'assure, vraiment, que…"
"L'un finira par tuer l'autre !" dit Harry. "oui."
Mais il comprit enfin ce que Dumbledore avait essayé de lui faire comprendre. C'était, pensa-t-il, la différence entre être traîné dans l'arène pour faire face à la mort et marcher dans l'arène avec la tête haute. Certains, peut-être, diraient qu'il y avait peu de différence entre les deux, mais Dumbledore savait — et lui aussi, qu'avec un fière et féroce engagement, comme avait fait ses parents — que ça faisait toute la différence du monde.
Chapitre 24 : Sectumsempra
Pendant la leçon de charmes du matin suivant (ayant comme premier travail à charmer le Muffliato le plus proche d'eux) épuisé mais ravi par son travail de la nuit, Harry dit à Ron et à Hermione, tout ce qui s'était produit.
Ils étaient tous deux sincèrement impressionnés par la manière dont il avait obtenu la mémoire de Slughorn et franchement intimidés quand il leur avait parlé de la promesse de Dumbledore d'accepter son aide pour trouver les Horcruxes de Voldemort.
"Wouah !" dit Ron, quand Harry eut finalement fini de tout leur dire. Ron remuait sa baguette très vaguement vers du plafond sans prêter la plus légère attention à ce qu'il faisait. " Wouah ! Tu vas réellement aller avec Dumbledore . . . et essayé de détruire .. . Wouah !"
"Ron, tu fabrique de la neige," l'arrêta Hermione patiemment. Elle saisit son poignet et réorienta sa baguette loin du plafond d'où, c'était sûr, des écailles avaient commencé à tomber. D'une table voisine, les yeux très rouges, Lavande Brown, scruta Hermione, qui lâcha immédiatement le bras de Ron.
"Oh ouais," dit Ron, regardant sur ses épaules avec une vague surprise.
"désolé… regarde comme nous avons tous obtenus d'horribles pellicules maintenant…"
Il balaya une partie de la fausse neige de l'épaule d'Hermione, Lavande éclata en sanglots. Ron la regarda immensément coupable et lui tourna le dos.
" Nous rompons," dit-il à Harry du coin de la bouche, "La nuit dernière, quand elle m'a vu sortir du dortoir avec Hermione. Évidemment elle ne pourrait pas te voir, aussi a-t-elle pensé qu'il n'y avait juste que nous deux. "
"Ah," fit Harry. "Et bien… tu n'as plus à t'en préoccuper !"
Non" admit Ron. "C'était assez pénible de l'entendre hurler, mais au moins je n'ai pas eu à casser."
" Lâche !" déclara Hermione, semblant amusée. " Bien, c'était une mauvaise nuit pour les romans dans les environs. Ginny et Dean ont rompu aussi, Harry."
Harry pensé voir un éclair de compréhension dans son œil quand elle le lui dit, mais elle ne pouvait probablement pas voir que ses intestins dansaient soudainement la Conga. Gardant un visage impassible et d'une voix aussi indifférente qu'il le pouvait, il demanda, "Comment est-ce possible ?"